Les objets connectés

Les objets connectés et ma première expérience…

Dans le cadre de notre appel à projet LCHI (Learning Center Habitat Intelligent), nous sommes tombés d’accord pour essayer personnellement les objets connectés, les faire tourner entre nous et chacun doit donner un retour d’expérience.

Personnellement j’ai appelé cela le living lab externalisé (il n’était pas trop possible de dormir dans la maison numérique pour tester son sommeil).

J’ai donc pris 4 objets connectés pour le moment, le bracelet Fitbit, la balance Fitbit, le power Flower de chez Parrot  et pour finir Holi le sleep companion.

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En voici ce que j’en pense. Tout d’abord il faut préciser que bien que co-réalisateur du projet avec M. Hutin de la société Domosens, je considérais cela un peu comme des gadgets peu utiles sauf pour frimer lors d’un repas « t’as vu j’ai ma montre connectée de chez tartempion ».

J’ai donc commencé par le bracelet Fitbit, où je pensais trouver un nombre de pas farfelu et une utilité quasi nulle.

J’ai  installé le logiciel sans problème sur mon PC et j’ai testé, la première journée, je fus surpris de trouver sur le tableau de bord un nombre de pas impressionnant pour une journée de permanence administrative. Dès le deuxième jour, en vérifiant mes données, je vis 9750 pas, j’ai eu l’envie d’atteindre l’objectif de 10 000 fixé par défaut, en allant faire une promenade après le souper.

Je me dis alors que si une personne âgée garde la même envie d’atteindre ces objectifs, cela pourrait peut-être lui permettre de rester plus active.

Qu’en est-il d’une personne en rééducation ? (objectif à augmenter chaque semaine).

Et si finalement ce bracelet tout bête de 99 € (que l’on peut trouver sans marque à 35 €) pouvait être très intéressant ?

Il me donne aussi le nombre de calories brulées, pas à peu près mais effectivement par rapport à l’activité enregistrée, car il fait la différence entre une activité modérée, moyenne ou intensive.

On peut aussi donc mettre le nombre de calories que l’on peut ingurgitées et donc travailler sur une perte ou une prise de poids (pourquoi pas dans le cas de maladies particulières, anorexie par exemple).

On peut faire la même chose pour l’eau. Le tableau de bord vous conseille la quantité d’eau à boire en fonction, je pense de mon poids, de ma taille et bien sur des activités (modérées ou sévères).

Lorsque je fais du VTT, je dois boire plus et mon bracelet m’envoie un encouragement en vibrant  car j’ai dépassé les 30 ‘ d’activité intensive dans la journée. Il en est de même si je dépasse les 10 000 pas journaliers.

La surveillance du sommeil est bluffante, on voit en combien de temps on s’est endormi, comment a été notre sommeil (micro sommeil et agitation), si vous êtes levés . On a donc la qualité du sommeil en général (vous avez dormi 4 h alors que vous avez été couché 8 h : qualité du sommeil 50 %).

Je pense donc que ce bracelet pourrait rendre de grands services dans le maintien à domicile (une personne formée gérerait les données et les installations. Les données pourraient être analysées en cas de besoin par les spécialistes de la santé).

 

Pour la balance connectée, pour le moment l’installation ne se fait pas. Toute la procédure est respectée mais cela ne fonctionne pas.

 

Le Holi sleep companion a été installé assez facilement. Il permet de travailler sur la luminothérapie (une lumière plutôt bleue permet l’endormissement, une lumière plutôt rouge le réveil en douceur). Je n’ai par contre pas réussi pour le moment à le déclencher automatiquement aux heures prévues du coucher et du lever.

 

Pour le power flower, même impression au départ, un simple gadget.

Installation facile, personnalisation entre plusieurs milliers de plante (une fiche très bien faite m’a permis de comprendre pourquoi la fleur de mon mariage ne fleurit plus. On a donc les informations : luminosité, température, engrais, humidité.

Ce qui est génial, c’est que les conseils sont donnés précisément pour cette plante et pas comme un vendeur « vous arrosez suffisamment mais pas trop… cela dépend aussi de l’été ou de l’hiver, si vous chauffez beaucoup ou pas, etc.. ». En général, je n’y comprends rien, heureusement ma femme a l’air de comprendre.

Et si j’osais faire le parallèle avec une belle plante (une personne).

Que pourrez-t-on faire si on savait qu’elle a suffisamment de lumière (vitamine D),

Suffisamment d’eau (combien aurait-on sauvé de personne sur les 15 000 morts pendant la canicule de 2002).

Pour la température, c’est sans commentaire puisque quand on est malade, on commence par cela

L’engrais pourrait être la nourriture absorbée (boulimie, anorexie, nourriture équilibrée, etc…).

C’est peut être un parallèle osé mais serait-ce utile ?

J’en suis convaincu.

novembre 2, 2015

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